Introduction à la déclaration de Jérusalem sur l’antisémitisme

Introduction

La Déclaration de Jérusalem sur l’antisémitisme (DJA) est un outil permettant de reconnaître l’antisémitisme, tel qu’il se manifeste, de nos jours, dans différents pays du monde, de s’y opposer et de mieux faire connaître cet enjeu.

Elle comprend:

Elle a été élaborée par un groupe de spécialistes:

  • de l’histoire de l’Holocauste,

  • des études juives et des études sur le Moyen-Orient,

issus du milieu universitaire et du monde de la recherche, afin de relever ce défi qui n’a jamais été aussi crucial qu’aujourd’hui : être en mesure de repérer l’antisémitisme et de le combattre, tout en protégeant la liberté d’expression .

La DJA a, à ce jour, reçu l’appui de plus de 200 signataires .

À propos de la DJA

En 2020, un groupe d’universitaires, chercheuses et chercheurs spécialistes de l’antisémitisme et d’un certain nombre de domaines connexes, notamment l’histoire juive et le judaïsme, l’Holocauste, Israël, la Palestine et le Moyen-Orient, s’est réuni sous les auspices de l’Institut Van Leer de Jérusalem, en vue de relever le défi crucial consistant à repérer l’antisémitisme et à s’y opposer .

Au cours d’une année de discussions et d’échanges, ce groupe a réfléchi à l’utilisation des outils existants, notamment la définition de travail adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), et ses implications pour la liberté universitaire et la libre expression.

Les créatrices et les créateurs de la DJA, et ses signataires, représentent un large éventail de disciplines universitaires et de perspectives nationales et régionales et ont des points de vue diversifiés sur les différents enjeux liés au conflit opposant Israël et les Palestiniens.

Toutes et tous sont toutefois tombés d’accord sur la nécessité de disposer d’un outil plus précis et plus didactique, permettant de mettre en évidence, plus facilement, les caractéristiques auxquelles il est possible d’avoir recours pour qualifier un discours, des images, des actes, etc. comme antisémites, ainsi que celles qui ne constituent pas une preuve concluante d’antisémitisme.

Groupe de coordination de la déclaration de Jérusalem

  • Seth Anziska, professeur agrégé en relations judéo-musulmanes,

  • Mohamed S. Farsi-Polonsky, Collège universitaire de Londres (UCL)

  • Aleida Assmann, professeure docteure en études littéraires et en études sur l’Holocauste, sur les traumas et sur la mémoire, Université de Constance

  • Alon Confino, professeur d’histoire et d’études juives, directeur de l’Institut sur l’Holocauste, le génocide et les études mémorielles, chaire d’études sur l’Holocauste Pen Tishkach, Université du Massachusetts, Amherst

  • Emily Dische-Becker, journaliste

  • David Feldman, professeur, directeur de l’Institut de recherche sur l’antisémitisme, Birkbeck, Université de Londres

  • Amos Goldberg, professeur à la chaire d’études sur l’Holocauste

  • Jonah M. Machover, directeur de l’Institut de recherche sur le judaïsme contemporain

  • Avraham Harman, Université hébraïque de Jérusalem

  • Brian Klug, agrégé supérieur de recherche en philosophie, St. Benet’s Hall, Oxford ; membre de la faculté de philosophie, Université d’Oxford

  • Stefanie Schüler Springorum, professeure docteure, directrice du Centre de recherches sur l’antisémitisme, Université technique de Berlin